Tu veux une césarienne ? Votre médecin devrait vous donner de l’information, et non vous juger.

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Élaborer votre plan de naissance Les pressions peuvent provenir de parents et de beaux-parents, ou même d’amis et de collègues qui pensent qu’ils savent ce qu’il faut faire. Mais il ne devrait pas y avoir de pression de la part de votre médecin – seulement de l’information pour vous aider à faire un choix éclairé. C’est la conclusion d’un nouveau avis du comité sur les césariennes électives La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) a donné son aval :  » La décision mutuelle sur le mode d’accouchement devrait être prise sans parti pris ni coercition « , dit le document.

.related-article-block{display:inline-block;width:300px;padding:0.5rem;margin-left:0.5rem;float:right;border:1px solid #ccc}@media (max-width : 525px){.related-article-block{float:none;display:block;width:280px;margin:0 autoPregnant woman in hospital 2rem}}}Procédé de section CPregnant woman in hospital La SOGC, qui appuie depuis longtemps l’idée que les médecins ne devraient pas offrir des césariennes aux femmes lorsqu’elles ne sont pas médicalement nécessaires, a maintenant appuyé l’énoncé selon lequel les femmes devraient pouvoir demander une césarienne et demander à leur médecin de les conseiller sur tous les risques et avantages pertinents pour les aider à prendre la meilleure décision possible pour leur accouchement. « Effectuer une césarienne à la demande de la mère ne devrait pas impliquer qu’un prestataire a offert une césarienne, mais plutôt qu’il s’est engagé dans une discussion significative, a obtenu un consentement éclairé et a exécuté un plan d’accouchement individualisé pour la personne, » écrit le comité.

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« La pierre angulaire de la gestion de ces demandes est de comprendre pourquoi le patient prend la décision. L’exploration des valeurs, des craintes et des préoccupations de la personne et sa compréhension des deux méthodes d’accouchement sont essentielles à la réussite du counseling. »

Dans certains cas, la décision d’une femme peut être fondée sur un accouchement vaginal traumatique une expérience du passé, le désir d’avoir un délai d’accouchement prévisible ou la peur de la douleur. (Dans ce dernier cas, un médecin pourrait l’informer sur les péridurales et d’autres options pour la prise en charge de la douleur. Et il est important de garder à l’esprit que les femmes qui subissent une césarienne déclarent ressentir plus de douleur après la naissance que celles qui ont accouché par voie vaginale).

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En tout état de cause, lorsqu’une femme exprime le désir de planifier une césariennele comité dit qu’on devrait lui faire prendre conscience des risques. Par exemple, les césariennes impliquent une hospitalisation plus longue que les accouchements vaginaux, peuvent entraîner des complications dans les grossesses futures (par exemple en contribuant à placenta praevia ou accrétion placentaire) et peut augmenter les risques de complications lors de futures chirurgies abdominales. Il est prouvé que les femmes sont plus susceptibles de souffrir de dépression post-partum après une césarienne et d’allaiter moins. Et chez les bébés nés par césarienne, le risque d’asthme, d’arthrite juvénile, d’immunodéficience et d’obésité augmente légèrement.

Mais il y a aussi certains avantages. Par exemple, le risque d’incontinence urinaire et de prolapsus pelvien est réduit. Et il y a de meilleurs résultats pour les bébés du siège.

Si, après avoir examiné toute l’information, une femme veut toujours une césarienne non urgente, le médecin peut accepter de l’effectuer après 39 semaines ou refuser si l’intervention peut présenter des problèmes de santé importants pour la mère ou l’enfant. Mais le comité note que tout médecin qui refuse d’effectuer l’intervention a la responsabilité de référer le patient pour un deuxième avis.

Ces consultations et la prise en compte du choix de la femme peuvent sembler une évidence, mais il s’agit d’une nouveauté. En 2009, seulement 42 % des obstétriciens et seulement 19 % des médecins de famille et des sages-femmes appuyaient le droit d’une personne de choisir une césarienne. Il y a une longue tradition de culpabilité chez les femmes qui choisissent certaines options d’accouchement, comme les péridurales et les césariennes, mais le nouvel énoncé reconnaît l’importance pour les femmes d’être informées et de pouvoir exercer leur propre autonomie – et cela pourrait aider à rendre chaque accouchement un peu meilleur.

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