La myopie est un trouble de la vue qui affecte de nombreuses personnes. Elle se traduit par une vision floue de loin et nette de près. Pour retrouver une vue correcte, une personne atteinte de cette trouble est obligée de porter une lunette ou une paire de lentilles de contact. Mais il est aussi possible d’opter pour une intervention chirurgicale réfractive qui permet de corriger la myopie.
Il s’agit d’une opération assez délicate qui ne doit être réalisée que par un spécialiste avéré. C’est pourquoi, il est crucial de bien choisir la clinique qui réalisera cette intervention. Dans cet article, on fait le point sur les différents critères à prendre en compte pour trouver une clinique fiable à Lyon pour une opération de la myopie.
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Plan de l'article
Comprendre ce qu’est une chirurgie réfractive
La myopie figure parmi les troubles visuels qui peuvent être corrigés via une intervention chirurgicale réfractive. Il s’agit d’une opération qui consiste à apporter une correction grâce à l’utilisation d’un laser. Ce type d’intervention permet de réduire considérablement la dépendance à la correction optique, comme le port de lunettes ou de lentille de contact.
Avec cette chirurgie, un patient opéré voit mieux sans lunettes et lentilles. Suivre ce lien vous aidera à mieux comprendre le processus de déroulement de ce type d’intervention et pourquoi il est important de trouver une clinique spécialisée et fiable pour le faire. Sur ce point, il y a quelques critères à considérer.
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Se renseigner sur la réputation et l’expérience du chirurgien de la clinique
Une intervention chirurgicale réfractive est une opération assez délicate. Il est important de se renseigner sur les médecins et les institutions qui disposent de l’expérience et des compétences nécessaires pour mener à bien cette opération. De ce fait, il sera préférable de consulter plusieurs cliniques à Lyon.
Une approche qui peut faciliter la recherche est de demander des recommandations auprès des amis ou bien des connaissances qui ont déjà éventuellement eu recours à ce type d’intervention.
Prenez le temps nécessaire pour vérifier les qualifications professionnelles de l’établissement et du chirurgien, s’il est membre d’une association comme le SAFIR, la Société de l’Association Française des Implants intra-oculaires et de Chirurgie Réfractive.
Se renseigner sur la technologie utilisée par la clinique
La technologie joue un rôle majeur dans la réussite de l’opération de la myopie. Il est donc important de connaître les indispensables sur ce point. Généralement, pour une chirurgie réfractive, le praticien a recours des techniques opératoires comme :
- la photokératectomie ou PKR,
- la trans-photokératectomie ou t-PKR,
- le Laser LASIK (Laser Assisted In-situ Kératomileusis)
- le SMILE ou Small Incision Lenticule Extraction.
En fonction du niveau d’atteinte de l’œil, le choix de la technologie à utiliser peut-être différent. En guise d’exemple, pour les patients présentant une sécheresse oculaire faible à modérée, une intervention au PKR est plus adéquate. Pour les patients présentant une forte myopie, le LASIK est privilégié.
En cas d’une contre-indication pour une opération au laser, une intervention par implants ICL /IPCL (lentilles artificielles phaques ou implants phakes) peut être proposée par la clinique. Contrairement aux lentilles de correction classiques, les implants phakes sont directement intégrés à vos yeux.
Prendre en compte l’emplacement et la commodité pour le suivi post-opératoire
Le suivi postopératoire est un aspect à ne surtout pas négliger après une correction de la myopie. Il s’agit d’un point tout aussi important que l’intervention chirurgicale elle-même. En effet, après cette opération, le médecin en charge ne fait pas qu’établir une liste des précautions à adopter. Il demandera à son patient une visite post-opératoire pour faire le contrôle de l’œil et voir les résultats obtenus.
En cas de complication ou de besoin de sous-correction, une reprise opératoire peut être envisagée. Bien que les complications post-opératoires soient relativement rares, elles ne sont pas à exclure totalement. Il faut comprendre que certaines d’entre elles sont assez graves, à l’exemple de l’ectasie cornéenne.
Elle est à traiter rapidement pour éviter une greffe de la cornée. Elle se manifeste dans un délai très variable après l’opération, allant de quelques semaines à quelques années.
De ce fait, il est fort probable que des déplacements fréquents soient nécessaires, notamment en cas de complication grave. Il est recommandé de privilégier une clinique située non loin de la zone d’habitation à Lyon pour favoriser le suivi et la récupération après l’opération.