Les Maladies Auto-Immunes et leur Diagnostic

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Il existe officiellement plus de 80 maladies auto-immunes. Ces maladies sont une réaction anormale du système immunitaire contre ces propres constituants. En France, c’est la maladie de Basedow et la Thyroïde de Hashimoto qui prévalent le plus.

Le déclenchement des maladies auto-immunes

Le système immunitaire est naturellement doté de fonctions de reconnaissances de l’environnement endogène et exogène. Il est constitué en partie de lymphocytes T et de lymphocytes B qui ont des récepteurs spécifiques pour la détermination d’antigène. L’ensemble du système tient grâce au mécanisme de tolérance qui empêche le système de s’activer contre ces propres antigènes. Mais, on constate parfois une rupture de tolérance immunologique qui se manifeste par une attaque du système contre lui-même.

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La classification des maladies auto-immunes

Il existe deux classes de maladies auto-immunes que sont : les maladies auto-immunes spécifiques d’organes et les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes (ou maladies auto-immunes systémiques). Comme exemple de maladies auto-immunes spécifiques d’organes, on peut citer la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques, le diabète de type 1, etc. Dans le second groupe, on retrouve la myosite, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus systémique, la sclérodermie, etc. Certaines maladies sont citées comme auto-immunes alors qu’elles ne le sont pas. C’est l’exemple des spondylarthrites.

Les facteurs qui favorisent le développement de maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes sont dues à des facteurs environnementaux et génétiques. En ce qui concerne la génétique, il s’avère que dans certaines familles des gènes susceptibles de déclencher cette maladie sont transmises de génération en génération, on parle de prédisposition familiale. Une maladie auto-immune de source génétique est souvent la résultante du dysfonctionnement de plusieurs gênes. Comme facteur environnemental, on retrouve le plus souvent l’exemple des UV (qui joue un rôle délétère pendant le lupus systémique). Certains virus peuvent également être la cause de maladies auto-immunes, l’exemple du virus Epstein-Barr. Le rôle des hormones féminin, des médicaments, des substances toxiques et des prothèses mammaires est aussi souligné.

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Les symptômes des maladies auto-immunes

Comme vous l’avez compris, il existe plusieurs maladies auto-immunes, mais deux principales classes. De ce fait, les symptômes sont très variés. Les personnes atteintes peuvent avoir de la fièvre, sentir la fatigue, une altération de leur état de santé général, des éruptions de la peau, des pertes de cheveux, des douleurs articulaires, des douleurs musculaires, des arthrites, des péricardites, etc.

Le diagnostic des maladies auto-immunes

Avant confirmation d’une maladie auto-immune, il faut absolument un examen clinique, des analyses sanguines et plusieurs examens avancés aux laboratoires. Généralement, on remarque une élévation de la vitesse de sédimentation, un syndrome inflammatoire et la présence d’anticorps. Les méthodes utilisées sont variées.